MOSARH21

MOSARH21 (2015-2017)

Étude des évolutions des débits futurs sur le bassin du Rhin en contexte de changement climatique

À propos du projet

  • Financement : agence de l’eau Rhin-Meuse (50 %)
  • Coordinateur : INRAE Antony
  • Partenaires : INRAE Antony & Lyon, université de Lorraine (LOTERR), HYDRON et DREAL Grand-Est
  • Durée : 2015-2017
  • Contact : Guillaume Thirel

Ce projet a eu pour objectif de faire une évaluation des impacts futurs des changements climatiques sur les débits de la partie française des affluents du Rhin (Moselle-Sarre-Rhin), en utilisant les dernières simulations climatiques disponibles produites dans le cadre du 5e rapport du GIEC. Une approche exploitant deux modèles hydrologiques a été mise en place et utilisée conjointement avec un ensemble de projections climatiques.

Carte MOSARH

Les impacts ont été quantifiés sur la base de divers indicateurs relatifs aux régimes, aux crues et aux étiages. Une attention particulière a été donnée à la quantification des incertitudes associées à la chaine de modélisation. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus dans le cadre d’études d’impact antérieures réalisées sur le bassin.

Les évolutions des débits annuels moyens indiquent une légère augmentation, qui pourrait même devenir importante pour le scénario radiatif RCP 8.5 (le plus pessimiste en termes de réchauffement climatique). L’aléa de crue devrait s’intensifier dans un futur proche (2021-2050). En revanche, dans un futur plus lointain (2071-2100), l’évolution des indicateurs de crue est incertaine, les projections hydrologiques étant divergentes. Les débits d’étiages seraient à la baisse dans le futur proche. Leur évolution dans un futur lointain est plus incertaine, allant de la baisse drastique à une augmentation sensible selon le scénario choisi.

Les résultats ont été comparés à ceux obtenus dans le cadre d’études d’impact antérieures réalisées sur le bassin. Compte tenu des différences méthodologiques et des résultats obtenus, on peut conclure que les études précédentes sont cohérentes avec les conclusions du projet MOSARH21.

Voir aussi

Rapport final du projet :

Communications :